Vendredi (3ème journée)

 

Ce vendredi, c’est levé 5 H 00, départ 6 H 00 (pas le temps de prendre un petit déjeuner, tout est encore fermé à cette heure), arrivé à Bonlieu à 7 H 45 (je me suis quand même arrêté 15 minutes pour le petit déj dans la station d’autoroute située sur le chemin. Formidable, les croissants et le café industriel). Il y a déjà du monde mais ça n’est pas catastrophique. Par contre, il va falloir être patient, vu que les portes n’ouvrent qu’à 9 H 00. Passé 8 H 00, je m’aperçois que j’ai bien fait de ne pas traîner, il y a de plus en plus de monde. A 8 H 15, c’était fini pour les retardataires, il y avait une foule incroyable. Après mes 1 H 15 d’attente et mes 10 minutes de file d’attente, enfin, j’ai toutes les contremarques voulues et surtout une : Kiki ! Mais bon, elle m’aura coûté cher en terme de fatigue et de stress, ce qui c’est gravement ressenti sur mon humeur toute la journée. Mauvaise humeur qui sera renforcée par l’indigence (de mon point de vue déformé) des courts proposés. Enfin, en attendant, je commence à rédiger mon compte-rendu, n’étant absolument pas en était de lire le Bang ! 2 que j'avais amené avec moi pour passer le temps. Il est donc 10 H 30 et la dernière séance des courts métrages en compétition va commencer. Seuls Hell Og Lykke, Herr Gorsky! (Norvège, cellulos, une blague à connotation sexuelle comme savent si bien le faire les nordiques) et Le petit théâtre mécanique (Belgique, marionnettes, au ton si peu politiquement correct) trouveront grâce à mes yeux fatigués, des courts comme Fast Film (Autriche, impressions et pliages), The Old Fools (Angleterre, 2D sur informatique) ou La cancion du microsillon (France, marionnettes) m’emmerderont pas mal malgré toutes leurs qualités. Et je ne parle mêmes pas des autres, il ne vaut mieux que je n'en dise rien. Bon, ça n’est pas grave, l’après-midi devrait se passer mieux, d’autant plus qu’il y a Kiki. En attendant, nous partons pour un déjeuner qui se déroulera dans un grand silence (entre deux pas bavards et un qui tire un peu la gueule, sans parler de la fatigue de tout le monde, ça n’a pas beaucoup rigolé, c’est moi qui vous le dit). 14 H 00, on attaque le programme de l’après-midi par les dernier films de télévision. Pour moi, là aussi, catastrophe, seuls deux titres me plaisant beaucoup, un troisième arrivant à m’intéresser. Commençons par Home Movies « Shore Leave » (américain, images informatiques 2D), un épisode d'une série que j’espère voir arriver en France un jour, suivi de Girls Just Wanna Have Fun, un court métrage allemand réalisé en images de synthèse en 3D fort rigolo je dois dire. Fidèle à mon habitude, je ne dirais rien des autres films diffusés. Mais le moment d'aller voir LE film attendu fait qu’on doit se précipiter dehors pour ne pas trop faire la queue ensuite pour re-rentrer, le but étant d’avoir les meilleurs places possibles. Notons que je trouve quand même le moyen de prendre des photos à ce moment de la journée.
Hell Og Lykke, Herr Gorsky!
Home Movies
Girls Just Wanna Have Fun
Vite, vite, ça va être Kiki !
On ne le voit pas bien, mais on est tout sourire : Kiki ! 16 H 00, voici le moment le plus attendu, même par moi. Enfin, on va assister en avant-première (hors Japon et USA) à la projection de Majo no Takkyubin (plus connu sous son nom anglais de Kiki's Delivery Service, La petite sorcière quand il sortira en France). Du film même, je ne vous en parlerai pas, Morgan l’a très bien fait, bien mieux que ce que je pourrais le faire. Il me suffira de vous dire que j’ai énormément aimé (et oui, tout arrive en ce bas monde). C'est bien simple, le film n’a même pas été gâché par une inversion de bobine. Il faut voir tout ce que j'avais fait ou subit pour arriver à voir ce film, y compris avoir une conduite routière agressive (ça m’arrive plus que rarement de doubler des semi-remorques par les zébras, saleté de routes à deux voies et de camions qui se traînent). Je peux vous dire que ça a été un sacré rayon de soleil dans une journée un peu pénible. Le film se finissant plutôt tardivement (après 18 H 05) du fait des problèmes techniques et sentant assez mal le film suivant (un long métrage de Hong-Kong mélangeant images de synthèse, en cellulos, en pastels et dessins sur papier, etc...) surtout après un tel spectacle, j’imite la Chef et je décide de rentrer dans mes pénates lyonnaises, laissant l'Agent E maintenir la présence de Mangaverse au festival (une fois de plus dirons-nous). C'est qu’il va falloir trouver la motivation de revenir demain matin pour un simple long métrage. Pas si évident que ça, je dois vous l'avouer.
Voilà l'écran que l'on a subit pendant 10 '

 

Mercredi (J'y suis !)
Jeudi (Aïe, que de monde)
Samedi (La fin, déjà)
Sommaire