Les courts métrages en compétition

Tout d'abord, à mon goût, la programmation donne trop la part belle aux longs métrages. Cela a pour conséquence de remiser de plus en plus les courts métrages dans les salles annexes telles que celles du multiplexe Décavision. Je dois dire que je n'ai pas pu faire autant de séances que désiré dans Bonlieu. Pour qui vient voir avant tout des films, cela ne pose pas de problème mais pour moi qui viens surtout pour l'ambiance, j'attache une grande importance à la salle de projection. Heureusement, les courts métrages en compétition sont toujours diffusés dans la Grande Salle de Bonlieu. J'ai assisté aux quatre programmes et pu voir quelques perles sur les 46 courts projetés. Voici ceux qui m'ont le plus marqué, plus ou moins dans l'ordre de mes préférences et de leur passage :

Le jour de gloire... - Bruno COLLET - France (6'30" - Pâte à modeler, marionnettes, animation d'objets)
La nuit précédant l'offensive, un soldat s'est retranché au fond d'un souterrain. Dehors, la guerre gronde à faire trembler la terre...
C'était le dernier film de ma première véritable séance du festival (je ne peux pas compter la nullité Delgo que j'ai fui au bout de 25') lançant ainsi celui-ci dans mon esprit. C'est aussi celui pour lequel j'ai voté. Il faut dire que je suis très fan de tout ce qui dénonce les stupidités de la guerre, notamment celle de 1914-1918 et ce court métrage le fait de façon très subtile : un régal.
La maison en petits cubes - Kunio KATO - Japon (12'03" - Dessin sur papier, ordinateur 2D)
Souvenirs de famille. La maison en cubes peine à rester hors de l'eau. Le grand-père qui y vit y rajoute constamment des étages, au fur et à mesure que le niveau de l'eau monte.
Vraisemblablement mon court préféré du festival. Et je ne suis pas le seul à penser ainsi. En effet, Morgan l'a beaucoup apprécié aussi et surtout, le film a reçu deux prix dont le convoité Cristal d'Annecy du meilleur court métrage en compétition. La preuve est faite une fois de plus que les Japonais sont capables du meilleur dans l'animation, lorsqu'ils fuient les nouvelles technologies 3D.

KJFG No 5 - Alexei ALEXEEV - Hongrie (2'10" - Ordinateur 2D)
Trois musiciens professionnels, l'ours, le lapin et le loup répètent dans la forêt, mais soudain le chasseur arrive.
Voici un très court métrage hilarant, surtout grâce à une chute totalement loufoque. Le public de Bonlieu l'a longuement applaudi de même que son réalisateur, notamment en poussant la chansonnette tel que le faisait le loup. Il a parfaitement mérité de recevoir un cristal.

Fantaisie in Bubblewrap - Arthur METCALF - États-Unis (4'21" - Vues réelles, ordinateur 2D)
Un curieux voyage dans le monde du papier bulle.
Encore un film à l'humour ravageur, mais dans un tout autre registre, celui du décalage entre la cruauté de la fin des bulles de plastique et les dialogues. Voilà un film que j'aimerais bien revoir afin de pouvoir mieux apprécier les différentes situations. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il soit édité sur un DVD comme ceux de la série Animatic du magazine Repérages.

Berni's Doll - Yann J. - France (11'30" - Ordinateur 3D)
Berni, petit employé d'usine, comble sa solitude en achetant une femme en pièces détachées issues des pays en voie de développement.
Sordide, très bien réalisé et intelligent. Voilà les qualificatifs qui me viennent à l'esprit concernant ce film. Superbe dénonciation des dérives mercantiles et de l'aliénation de nos sociétés actuelles. Encore un court qui a mérité sa mention spéciale lors du palmarès de cette édition.
La séance CMC1 (Courts métrages en Compétition - programme numéro 1) a été sans conteste la meilleure des quatre même si, globalement, elles se sont toutes révélées de qualité. Ce n'est pas un hasard si trois des films qui y ont été présentés ont été primés.
Keith Reynolds Can't Make It Tonighti - Felix MASSIE - Grande-Bretagne (6'02" - Ordinateur 2D, ordinateur 3D)
Keith Reynolds laisse son chapeau dans sa voiture, et ce n'est pas la seule erreur qu'il fait.
Voici une comédie douce-amère minimaliste des plus réussies. Grâce à une voix off en total décalage avec une histoire d'amour déçu et de jalousie, on passe un excellent moment pendant la projection de ce film. La chute, si j'ose dire, est particulièrement efficace.
The Hidden Life of the Burrowing Owl - Mike ROUSH - États-Unis (5'07" - Ordinateur 2D, vues réelles)
Comme dans un documentaire sur la vie sauvage, nous partons à la rencontre d'un couple de chouettes des terriers. Le mâle a récemment perdu sa femelle, car un prédateur chasse sur son territoire.
Encore un film dont l'humour repose sur le décalage entre une narration en voix off et des images racontant une toute autre histoire. Encore un film superbement réussi grâce à une fin totalement "barrée"... Les courts métrages anglo-saxons sont souvent des références dans le genre.
The Old, Old, Very Old Man - Elizabeth HOBBS - Grande-Bretagne (6'38" - Encre)
Thomas Parr, 152 ans, doit rencontrer le roi Charles Ier. Le monarque ordonne une cérémonie pour célébrer la longévité de son visiteur. Les conséquences sont fatales.
Ce court m'a surtout marqué par son style d'animation qui permet une grande poésie. La technique consiste à dessiner au pinceau les différentes images, ce qui crée un rythme dans l'animation tout à fait particulier. Étant donné que le résultat est assez figuratif, il est important que le sujet s'y prête. C'est le cas avec ce film fort réussi.
Glow - Jo LAWRENCE- Grande-Bretagne (4'23" - Animation d'objets)
Tiré de l'histoire vraie de Grace Fryer, une des Radium Girls, ces employées de la société américaine Radium Dial qui, dans les années 20, furent contaminées par le radium utilisé dans la peinture des aiguilles de montres. Le fantôme lumineux de Grace retrouve les autres ouvrières.
En règle générale, je n'aime pas l'animation à base d'objets et d'éléments découpés. Pourtant, un court métrage peut parfois faire oublier de telles réticences par la force de son sujet et la qualité de sa narration. C'est le cas ici où le film dénonce avec force et subtilité l'exploitation mortelle dont ont été victimes des ouvrières dans les années 1920.

Outre ces quatre films anglo-saxons, j'aurais pu aussi parler des très plaisants Chepogi (un film russe alors que je ne suis pas habituellement fan de l'animation des pays de l'Est), Arrosez les bien ! (une charge à l'encontre des OGM) et Štyri (un film slovaque tout à fait réussi malgré sa technique d'animation). Mais il ne faudrait pas oublier :

La dama en el umbral - Jorge DAYAS - Espagne (14'20" - Ordinateur 3D)
Le capitaine Michel Alban arrive dans une ville de France au début du 20e siècle.
Superbement réalisé en 3D , très efficace dans sa narration qui rend le film prenant du début jusqu'à la fin, il n'est donc pas surprenant que ce court ait reçu le prix spécial du jury. Il faut reconnaître qu'il le mérite bien même si j'aurais souhaité qu'un travail plus personnel reposant sur une technique un peu moins à la mode le reçoive. En effet, La dama en el umbral est l'adaptation d'une nouvelle de Gaston Leroux et utilise une 3D plutôt classique, même si la technique est bien maîtrisée.

Comme vous pouvez le constater, la séance CMC 2 était aussi d'une très grande qualité, notamment du fait qu'aucun film n'ait été pénible à suivre, bien au contraire. Les deux films plus expérimentaux avait eu la bonne idée d'être court, très court même dans le premier cas.

John and Karen - Matthew WALKER - Grande-Bretagne (3'30" - Ordinateur 2D, ordinateur 3D)
Après une dispute, John l'ours polaire présente ses excuses à Karen le pingouin.
D'un humour très "british" qui joue sur le ton des dialogues, ce film fonctionne grâce au décalage entre les deux personnages qui crée une situation de nonsense total, domaine dans lequel les anglais sont maîtres depuis si longtemps.
Portraits ratés à Sainte-Hélène - Cédric VILLAIN - France (7'15" - Dessin sur papier, ordinateur 2D)
Napoléon Bonaparte est mort juste avant la naissance de la photographie. Constatation de l'absence de témoignage objectif sur son portrait.
Alors qu'on aurait pu croire que ce film était une aimable moquerie de nos voisins anglais, ce court métrage est français et met un peu à mal la légende de Napoléon, en présentant sa fin peu glorieuse. Grâce à un humour grinçant, certaines "vérités" sont rappelées au risque de choquer certains patriotes prêts à glorifier un certain passé militariste. Son prix est amplement mérité et fait plaisir même si techniquement, il ne laissera pas un souvenir impérissable.
Because You're Gorgeous - Brent DAWES - Afrique du Sud (5' - Ordinateur 3D)
Warthog est fier de sa chevelure, jusqu'à ce qu'une mèche bondisse de l'ensemble. Plus il essaie de retrouver sa beauté parfaite, plus la situation s'aggrave !
Hilarant et totalement hystérique, voilà ce qui caractérise ce court métrage issu de la seconde saison de la série Jungle Beat. Il est ainsi prouvé de façon magistrale que la vanité est un grave défaut.
Neko no shukai - Makoto SHINKAI - Japon (1' - Ordinateur 2D)
Chobi le chat vit avec quatre membres d'une même famille. Il s'agit de voir comment il supporte le comportement bien peu délicat de ses maîtres...
Dans un style graphique correspondant plus à l'idée qu'on se fait de l'animation japonaise, l'auteur réussit, en une minute qui passe bien vite, à se moquer superbement (et gentiment) des chats.

Deux autres films projetés lors de CMC3 ont reçu un prix. Il s'agit de Morana, intéressant graphiquement mais un peu obscur pour qui ne connaît pas le folklore croate, et de Ona koja mjeri, un autre court croate. Ce dernier ne me semble pas mériter sa mise en avant du fait de sa dénonciation un peu facile au début et de son hermétisme à la fin. Mais manifestement, il a plu au jury composé de critiques de cinéma, peut-être grâce à un graphisme plutôt dérangeant. J'aurais aussi pu parler de Chainsaw car il s'est révélé regardable malgré ses presque 25 minutes sur une simple histoire d'adultère. Du coup, ce troisième programme, même s'il n'a rien proposé de réellement inoubliable, s'est révélé être de qualité, ce qui a été une bonne chose vu que c'était celui où j'avais une invitée.

Skhizein - Jérémy CLAPIN - France (13'40" - Ordinateur 2D, ordinateur 3D)
Frappé par une météorite de 150 tonnes, Henri vit désormais à 91 cm de lui-même.
La veille, j'avais vu la fin de ce film sur Canal + mais sans rien comprendre à ce qu'il se passait. Cela n'a en aucun cas gâché le visionnage complet du court tellement il est réussi. Par contre, même si j'ai voté pour lui (ou peut-être parce que j'ai voté pour lui), j'ai du mal à comprendre qu'il ait gagné le prix du public. D'habitude, me plaire est un mauvais indicateur quant à la réussite du titre concerné...
Attack of Higashi 2-chome - Shinji KIMURA - Japon (1' - Éléments découpés, ordinateur 3D)
Tokyo est attaquée et envahie par des extraterrestres. Leur plan est de détruire la ville et d'engendrer le chaos. Que va devenir notre planète ?
Encore un très court métrage montrant toute l'inventivité des japonais en matière d'animation. Ce film se moque superbement de l'état de cette industrie au Japon avec sa course à la 3D onéreuse qui oublie qu'un bon film est avant tout une bonne histoire.
Operator - Matthew WALKER - Grande-Bretagne (1'50" - Ordinateur 2D, ordinateur 3D)
Un homme passe un coup de téléphone, et il répond.
Décidemment, j'aurais tout particulièrement apprécié les films anglais cette année. Ce court brocarde superbement certaines dérives comme celle des centres d'appel ou de la perception qu'on peut avoir de la religion. Avec son humour très pince-sans-rire typiquement anglais, on passe un excellent moment jusqu'à la chute de l'histoire.

CMC4 était manifestement le moins bon des quatre programmes et il proposait malheureusement un film assez insupportable, Kizi Mizi, un court polonais qui traîinait, qui traînait... Je me demande ce qu'à bien pu penser le réalisateur qui était présent dans la salle lorsque son film provoquait diverses réactions de rejet dans le public. C'est que ça peut être long, 20 minutes quand rien ne se passe et que le graphisme est moche. En tout cas, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'Art sans madame Goldgruber de Nicolas Malher lorsqu'il évoque sa perception du cinéma d'animation, notamment d'un des sujets de prédilection du genre : le temps (ainsi que le côté déprimant des films d'animation polonais).

 

Les films de télévision
L'autre programme qui m'intéresse au festival d'Annecy est celui des films de télévision en compétition. Malheureusement, cette année, du fait de la place prise dans la programmation par les longs métrages et du fait que je n'ai pas réussi à faire plus de trois séances par jour et donc d'aller à celles programmées à 21h, je n'ai pu suivre que deux des cinq programmes proposés, et encore, en allant dans une des deux salles annexes du festival. Ceci dit, il semblerait que je n'ai rien raté en ne voyant pas TVC2 et TVC3 (pour les enfants) ni TVC4 (pour ado-adultes mais que Morgan semble avoir trouvé plutôt barbante). Ceci dit, TVC1 était quand même globalement de qualité.
Blaise le blasé "À un cheveu roux de l'amour" - Benoît GODBOUT, Sylvain LAVOIE - Canada, France
(22'30" - Ordinateur 2D)
Blaise rencontre une jolie rousse, qui, derrière son masque adorable, souffre de dépendance obsessionnelle. La situation tourne vite au cauchemar.
Une comédie sentimentale lycéenne, voilà un thème porteur pour un fan de manga. Et il faut dire que cet épisode était très sympathique à voir, bien rythmé et avec pas mal d'humour. Certes, il ne semble pas y avoir trop de message à destination des ados mais le divertissement proposé est de qualité. On peut suivre la série sur Canal + Family.
Moot- Moot "L'enfer de la mode" - François RECZULSKI - France (13' - Ordinateur 3D)
Les Moot Moot, c'est une famille de moutons, dans un pays peuplé à 99 % de moutons. Mais ils vivent comme des humains, avec des soucis d'humains et des habitudes humaines.
Je ne déteste pas l'humour d'Éric et Ramzi, à la différence de Morgan, et j'ai bien apprécié ce premier épisode de la série Moot-Moot qui est diffusée sur Canal + depuis quelques mois. En tout cas, cette petite satire des diktats de la mode était bien plaisante malgré un graphisme un peu spécial.
Deux autres films m'ont plutôt plu, le premier était une compilation de trois épisodes de la série La tête dans les flocons réalisé par Bruno COLLET dont j'avais pu apprécier le court Le jour de gloire... lors de la séance précédente. Le second était un épisode de la saison 2 des Lascars : "Devine qui vient dîner" jouant sur le décalage des niveaux de langage entre une famille bourgeoise et un jeune de banlieue.
Rick and Steve the Happiest Gay Couple in All the World "Save our Seamen" - Q. Allan BROCKA - États-Unis
(22' - Animation d'objets)
Faites connaissance avec Rick et Steve, le couple homosexuel le plus heureux du monde. Dans cet épisode, toute la bande part en "croisière drague" pour se rapprocher.
J'ai du me farcir tout le programme TVC5 pour enfin voir ce film qui m'intéressait tout particulièrement. Heureusement, ça valait le coup, notamment d'avoir résisté à l'insupportable, moche et sans fin A tripper fiuk, un spécial TV hongrois. L'animation de Rick and Steve the Happiest Gay Couple in All the World , proposant des sortes de personnages rappelant un croisement entre des Playmobils et des Duplo, était bien maîtrisée. Par contre, je me demande si tout le monde a apprécié un humour très référentiel à la culture gay. Les travers de cette dernière, mais aussi l'hétérocentrisme, étaient gentiment brocardés.

J'ai eu une autre occasion de voir des cours métrages à l'occasion de la projection unique du programme spécial 12 intitulé "A ! L'amour..." qui consistait en une série de courts métrages extraits d'une compilation de six DVD publicitaires destinés à être diffusés hors commerce dans le monde entier afin de promouvoir l'animation française. J'espère que les autres films sont plus "regardables" que ceux proposés car s'ils étaient tous réussi techniquement, ils étaient surtout plutôt lents et je me suis pas mal ennuyé, d'autant plus que j'avais déjà vu un certain nombre des titres projetés. Le plus intéressant a été le cocktail qui a suivi cette présentation réunissant surtout des professionnels et des journalistes car j'ai pu discuter un peu plus longuement que d'habitude avec mes petits camarades de la presse spécialisée en japanimation (oui car l'espace presse n'est vraiment pas terrible à Annecy pour cela).

 

Les longs métrages en compétition
Ça va être rapide, je n'en ai vu qu'un. J'avais bien prévu, sans réelle motivation, d'aller voir Appleseed: Ex Machina, Chasseurs de dragons et Peur(s) du noir. Les deux premiers passant à 18h à Bonlieu, je n'ai pas eu le courage d'y aller, trop fatigué par des journées assez chargées. Pas grave, je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir raté quelque chose . Le troisième me motivait vaguement plus même si j'en avais eu des échos assez négatifs car il y a deux ans, j'avais pu visiter une exposition qui était consacrée à la genèse du film lors du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême. Mais si j'y suis allé, c'est bien parce qu'il passait le matin et qu'il n'y avait rien d'autre à faire autre part à la même heure.
Peur(s) du noir - France (1H25' - Ordinateur 2D, ordinateur 3D)
Six auteurs animent leurs cauchemars, gommant les couleurs pour ne garder que l'âpreté de la lumière et le noir d'encre de l'ombre. Leurs récits entrelacés composent une fresque, où phobies, répulsions et rêves prennent vie, montrant la peur sous son visage le plus noir...
Ce film démontre à la perfection qu'un excellent dessinateur n'est pas forcément un bon animateur. Il n'y a vraiment pas grand chose à sauver des six saynètes proposées. Celles de Blutch et de Burns surnagent un peu, les autres ont des gros problèmes de rythme, d'intérêt même si elles sont plutôt réussies techniquement. J'ai vraiment du me forcer pour aller jusqu'au bout.


Le FIFA 2008 est donc terminé, il ne reste plus qu'à prendre rendez-vous pour l'édition 2009. En effet, j'ai passé quatre excellentes journées alors que j'étais assez pessimiste au début, n'ayant pas pu m'organiser comme prévu au niveau des séances. Cela avait même valu un mail incendiaire envoyé à l'organisation pour leur faire comprendre que je n'étais pas du tout satisfait de leur système de billetterie, mail auquel il a été répondu de façon toute professionnelle et me permettant d'avoir en partie satisfaction sur un point principal : les CMC en projection à Bonlieu.

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