Les courts métrages en compétition
Je ne sais pas si c'est la programmation 2006 qui était moins intéressante que les années précédentes ou moi qui suit devenu un peu trop blasé mais je dois dire que sur les 43 courts visionnés (sur les 56 en compétition), peu m'ont vraiment emballé. Qui sait, il y avait peut-être la perle rare lors de CMC 5, c'est à dire Courts Métrages en Compétition programme 5) et que je l'ai ratée... En tout cas, voici les films qui ont attiré le plus mon attention :
Hiroshi - République Tchèque, Japon (20' - Marionnettes)
Hiroshi, un garçon de la ville, passe ses vacances au milieu de la forêt et des montagnes, et apprend la beauté ainsi que la cruauté de la nature.
C'était la toute première séance du festival et elle commençait par un film de 20 minutes. Heureusement, sans proposer une histoire inoubliable ou une technique d'animation ébouriffante, l'histoire était suffisamment plaisante pour bien lancer la semaine. C'est en cela que le film m'a le plus marqué : il n'était pas mal.
Dreams and Desires - Family Ties - Royaume-Uni (9'55" - Dessin sur papier)
Depuis qu'elle a fait l'acquisition d'un caméscope numérique, Beryl est obsédée par le procédé cinématographique et elle utilise sa caméra pour exprimer ses rêves et ses désirs sous la forme d'un journal vidéo.
Voici le second film à émerger de la séance CMC 1. Lui aussi repose sur une technique d'animation traditionnelle avec un dessin tout en esquisses et couleurs délicates. Pourtant le sujet était tout sauf délicat avec les mésaventures cinématographiques de Beryl. Elle voulait tout simplement faire un film un peu original du mariage de son amie Mandy, malheureusement les choses vont vraiment mal tourner. C'est hilarant, les personnages sont haut en couleurs et c'est superbement réalisé. Peut-être mon préféré de la catégorie.
Un peu plus de trente minutes très plaisantes (on peut y ajouter Nature morte proposant un court exercice de style dans une 3D très réussie) sur une séance d'une heure vingt, on ne peut pas dire que le festival commençait fort pour moi. Surtout que des films comme Levijatan, L'uomo del meteo, The Little Matchgirl et Flesh étaient assez lourdingues à regarder, surtout le premier et le dernier nommé qui nous proposaient des messages archi rebattus et, en plus, de façon hermétique. Le talent, outre un peu d'originalité dans le propos, c'est aussi de savoir intéresser le spectateur. Ceci dit, dans le genre chiant, le pire était à venir avec CMC 4...

Tetsuro no kanata - Japon (11'17 - Ordinateur 3D)
Un garçon trouve une trace de son père disparu dans une gare où le temps s'arrête, va et vient. Avec l'aide d'un mystérieux projectionniste et du chef de gare, il recherche la vérité sur l'apparence de l'image de son père.
Si tous les films de cette séance m'ont plu (à une exception près), j'ai particulièrement aimé cette histoire de boucles temporelles, de recherche de son père, de fantastique qui planait continuellement sur cette histoire de trains temporels.

Wind along the Coast - Russie (6'36" - Ordinateur 2D)
Récit lyrique sur la rude vie d'un village exposé à des vents très violents au bord du littoral.
Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film mais je devais être dans une période "poétique" car au fur et à mesure du défilement de scénettes nous montrant des habitants plus ou moins de forme humaine au prise avec un vent "à décorner les boeufs", je me suis laissé entraîné par l'onirisme qui s'en dégageait.

OneD - Canada (4'38" - Ordinateur 2D)
Bob et Diane vont au cinéma dans un monde unidimensionnel. Ce n'est sans doute pas leur premier rendez-vous, mais il se peut bien que ce soit le dernier.
Voilà un peu d'originalité et d'humour avec ce film en superbe 1D. Cette histoire d'agression extra-terrestre est abordée sous l'angle de la dérision et c'est sacrément efficace. La chute est formidable, notamment en se terminant par une conclusion sans appel : "Those who thought 2D animation was the future better think again".
Si je ne retiens que 3 films de cette séance de courts métrages en compétition, il faut savoir qu'à l'exception de Tower Bawher (un film incompréhensible pour qui n'est pas féru de constructivisme), tous m'ont plu, même le gentil conte ukrainien Zlydni ou le noir The Tell Tale Heart. Une excellente séance, donc, et qui explique ma présence au festival année après année.
Otomi - Belgique (13'57" - Marionnettes)
Japon, 1868. Un vagabond se réfugie dans une maison, dans un quartier de Tokyo, au moment où l'armée fait évacuer une partie de la ville.
Le japon était très présent dans de nombreux films occidentaux, soit sous forme de caricature humoristique, soit, comme ici, sous forme d'illustration d'une période de son histoire. Otomi nous propose un court huis clos entre un vagabond un peu étrange et une jeune servante revenue dans la maison désertée de ses maîtres afin de récupérer le chat oublié. Bien animé, très solide sur le plan culturel (enfin, d'après ce que je peux en juger), aux superbes décors, voilà un excellent film qui aurait pu durer encore longtemps sans qu'on s'en plaigne.
Pro barana i kozla - Russie (11'30" - Dessin sur papier)
Un bélier et une chèvre fuient leur propriétaire à la recherche d'une vie meilleure.
Encore un film russe qui m'a plu alors que d'habitude, moi et l'animation des pays de l'Est, ça fait deux. Il s'agit de la gentille histoire d'une chèvre débrouillarde et d'un bélier un peu lent qui réussissent à survivre aux dangers liés à leur condition d'animal de ferme puis de proie dans une forêt inquiétante, habitée par des loups et un ours. C'est très amusant de suivre les péripéties de la fuite de nos deux herbivores.
Ish - Etats Unis (7'40" - Ordinateur 2D)
Encouragé par sa soeur, Ramon découvre que la créativité, c'est bien plus que faire les choses correctement.
Un gentil conte pour enfant mais superbement mené et graphiquement très beau avec ses couleurs pastel. Un bel encouragement pour les artistes en herbe qui sont en butte aux moqueries de leur entourage. Et un peu de naïveté fait du bien à petite dose, n'est-ce pas ?

A ces trois courts, on pourrait ajouter le comique A Cat's Tail, sans oublier Rufus in "Bouncin' Buddy" à l'humour scatologique. Par contre, je n'ai pas accroché à Printed Raibow ou à Fable qui m'ont paru bien long malgré toutes leurs qualités.

La journée du mercredi s'étant terminée là pour les courts métrages en compétition pour cause de retour anticipé à la maison dans l'après midi, on pourrait penser que mon compte-rendu aurait du s'arrêter là mais j'avais visionné le programme du jeudi dans une salle annexe (MJC Novel) le mardi, en fin d'après midi.

Tree Robo - Corée du Sud (14'03" - Ordinateur 3D)
Dans le futur, un robot et un garçon communient avec la nature. Quand la guerre éclate entre les nations pour posséder plus d'énergie, tout est détruit.
Superbement réalisé, très efficace dans sa narration, ce film va encore apporter un argument aux détracteurs des productions artistiques coréennes où la technique ne réussit pas à masquer une impossibilité de faire des histoires non formatées et un peu originales. Les situations sont convenues, le message est passé sans aucune subtilité, la conclusion dégouline de guimauve. Bref, l'histoire est complètement à revoir. Par contre, la maîtrise de la 3D est incroyable, ce qui sauve l'oeuvre.
Dehors novembre - Canada (6'53" - Marionnettes)
À partir de "Dehors novembre", la chanson des Colocs, évocation de la mort de l'harmoniciste du groupe telle qu'elle a été vécue de l'intérieur.
Très glauque à la fois par son sujet (la drogue et la mort), par ses images que par sa musique aux paroles tristes, ce film était marquant et tout l'inverse du précédent : un message passé de façon intelligente par le biais d'une animation plus traditionnelle sans tape à l'oeil. Maintenant, lequel des deux est le plus efficace ? Si on cherche à s'adresser à l'intelligence des gens, Dehors Novembre l'emporte aisément, mais...
7 tonnes 2 - France (2'40" - Ordinateur 3D)
L'incroyable supériorité des athlètes kényans.
Belle 3D, durée correspondant bien à l'aspect comique du film, chute (c'est le cas de le dire) marrante, que demander de plus ? En tout cas, il aura réussit à faire un peu rire une salle Novel extrêmement calme la plupart du temps.
Un, deux, trois, crépuscule - Canada (16' - Dessin sur cellulos, dessin sur papier, peinture sur verre)
L'aube, une jeune femme et la fin du jour dans une biographie instable en trois temps.
Voilà un superbe exemple de ce que l'animation peut nous proposer de pire : seize minutes interminables d'images moches qui bougent frénétiquement dans tous les sens avec un lien si ténu entres elles que la plupart des spectateurs (à commencer par moi) n'ont rien du comprendre à ce qu'ils voyaient. Lors de la transition entre les deux dernières parties du film, quelques personnes n'ont pas pu retenir d'exprimer leur ras-de-bol. J'avoue que je n'arriverais jamais à comprendre la démarche des auteurs de ce genre d'oeuvre qui ne semblent présenter aucun intérêt aussi bien dans la forme ou du contenu que dans la réalisation. En tout cas, qu'est-ce que c'est pénible quand on tombe dessus... Et il n'y avait même pas moyen de s'amuser des réactions de la salle car je n'étais pas dans la grande salle du théâtre toujours prête à s'enflammer dans un sens ou dans l'autre mais dans la très calme salle de la MJC Novell.

Et voilà pour les films de court métrage en compétition. Subir une avalanche de films pénibles au message grossier comme Warning Petroleum Pipeline (plus de quatre minutes insupportables de bruit et d'animations répétitives) ou (A Long Day of) Mr Calpaccio (c'est long sept minutes quand on s'emmerde), sans oublier le techniquement irréprochable mais long et peu subtil Doll Face, est une expérience à faire, vous pouvez me croire. On teste ainsi son degré de fanatisme. A noter quand même l'intéressant mais un peu long Minotauromaquia, Pablo en el laberinto qui nous proposait une ballade de Picasso dans un labyrinthe peuplé de ses créations et le marrant et sexuellement explicite The Return of Sergeant Pecker qui aura fait souvent pouffer quelques spectatrices.

Il m'aura donc manqué la cinquième séance des courts en compétition et aussi les courts présentés en parallèle, soit dans le cadre du pays invité (l'Italie, cette année), soit dans le cadre du panorama "Quand l'animation rencontre le vivant" mais ils étaient programmé à des horaires peu pratiques. De toute façon, il est impossible de tout voir tellement le festival d'animation d'Annecy est riche en films proposés.

Les films de télévision
L'autre programme qui m'attire le plus au festival d'Annecy est celui des films de télévision. C'est l'occasion de voir un certain nombre de films d'une tonalité totalement différente que celle des courts métrages car étant généralement plus calibrés pour un public précis. Certes, le plus grand nombre des films s'adresse aux enfants, voire même aux très jeunes enfants et il m'arrive d'avoir du mal à rester devant pendant une vingtaine de minutes. D'ailleurs, comme cette année, je n'hésite pas un seul instant à quitter la séance pour aller faire autre chose. Il n'empêche qu'il s'agit là d'un incontournable. 5 films sur les 29 projetés (représentant 25 séries et 4 spéciaux. A noter que je n'en ai vu que 24 ayant quitté à 3 reprises la salle avant la fin des projections) ont retenu mon attention.
Pocoyo "A Little Something Between Friends" - Espagne / Royaume Uni (7' - Ordinateur 3D)
Pocoyo et Pato se fâchent après une petite erreur de ce premier lors de la construction d'un château. Heureusement qu'Elly passera dans le coin pour tout arranger.
Voilà une série qui a pour prétention d'instruire les plus jeunes en les distrayant. Je ne sais pas s'il s'agit d'une réalité ou d'un argument marketing mais ce qui est sûr, c'est que cet épisode était très plaisant à regarder et plutôt amusant alors que je ne suis pas franchement le public ciblé. Certes l'histoire était très simple : une chamaillerie qui se termine par une réconciliation mais très mignonne. Et c'est bien là le principal.
Cela aura été le seul film du programme 1 qui aura réussit à me plaire, c'était vraiment trop pour les enfants à mon goût. D'ailleurs, je n'ai pas tenu jusqu'au bout... Imaginez, un film en image de synthèse de 44' pour enfant parlant d'un elfe et du père Noël... Argl !
Creature Comforts "Monarchy Business" - Royaume Uni (8'45" - Pâte à modeler)
Les royalistes s'emballent et les républicains fulminent sous l'Union Jack.
Je me souviens encore du premier épisode de cette série vu lors de l'édition 2004 du festival tellement il était réussit. Celui-là était excellent même s'il me laissera une impression moins forte. Cela est vraisemblablement dû au sujet : la famille royale d'Angleterre qui m'indiffère pas mal, je dois dire. Mais c'était quand même bien fait et très marrant. A noter que cet épisode est le 7ème de la seconde saison.
Tripping the Rift II "Chode & Bobo's High School Reunion" - Canada (22' - Ordinateur 3D)
À la réunion des anciens de l'école, Chode est cool, T'Nuk retrouve les pestes de service et l'ancien ringard Darph Bobo prévoit de faire étalage de son succès tout récent.
Excellent épisode issu de la deuxième saison. Le fait de ne rien connaître à la série n'est pas un frein étant donné que les personnages sont tous très typés et reposent sur une série de stéréotypes détournés. L'humour est omniprésent, parfois assez cruel mais toujours très efficace.

Si je ne retiens que deux films du programme 2, celui qui s'adresse aux ado-adultes, les autres ont été tous plaisants à voir, notamment Les Zinzins de l'espace "Manga mania" dont je connaissais vaguement les personnages. Il faut dire que dès que ça se moque des mangas, je suis partant (généralement). Plaisant aussi, Himargar, un très court film humoristique jordanien dont j'avais déjà vu un épisode de la série lors d'une précédente édition du festival. Et enfin, mention spéciale à Steam Head et à Trainsurfer "Episode 34", "Episode 73" de l'auteur japonais Hiroyuki NAKAO, deux très courts métrages totalement déjantés.

Par contre, je ne mettrais en avant aucun titre projeté à TV3, je suis parti après 3 films, les 3 suivants ne m'intéressaient pas assez pour rester jusqu'au bout. Il faut dire que je n'avais pas envie de me farcir 26 minutes d'un film en 3D pour ado (je ne suis vraiment pas fan de ce genre d'animation, en plus je n'aurais jamais vu la fin de l'histoire car il s'agissait de la première partie sur les deux qu'elle compte) juste pour revoir Bernard, l'ours malchanceux dans "Learning to Fly" malgré toutes ses qualités. J'ai eu la chance de voir ses mésaventures en 2004, merci bien.

Petit Wang - France (26' - Dessin sur papier, ordinateur 2D)
Wang est très petit pour son âge et prêt à tout pour grandir. Sa soeur lui fait cadeau d'un petit dragon de jade qui, grâce à ses pouvoirs, va lui faire découvrir les avantages de sa petite taille.
Conte gentillet, très familial qu'il sera possible de voir sur TF1 à Noël et très plaisant à regarder. Je dois dire que j'ai été tout à fait charmé par l'histoire de Wang qui souffre d'un certain ostracisme à cause de sa taille mais surtout de son âge de la part des autres enfants d'un village situé quelque part en Chine. A la suite d'un accident, il arrivera à s'accepter et se faire apprécier des autres. Le message passe sans lourdeur et le film se déroule sans temps mort. De l'excellent ouvrage.
Zombie Hotel "First Day" - France, Irlande (23'30" - Ordinateur 2D)
Rictus et Mortelle sont propriétaires d'un petit hôtel. Mais ils sont aussi et surtout des zombies ! Et aujourd'hui est le jour de leur première rentrée des classes, à la grande angoisse de leur mère Funérelle Zombie.
Tout aussi familial même si nettement moins gentillet, ce film, mélange de Fawlty Towers et de Adams Family's, ne propose aucune surprise mais des personnages hauts en couleurs, de nombreuses situations amusantes et des dialogues plaisants. Certes, il ne faut pas trop en demander et à cette condition, on passe un bon moment de détente. Cette fois, nous avions droit au premier épisode d'une série qui en comprend 26 et que l'on a pu voir sur France 3 l'année dernière.
 
Les longs métrages en compétition
Pas grand chose à voir en ce qui me concerne. Je n'ai pas eu le courage d'aller voir Astérix et les Vikings car ça m'aurait fait une 5ème séance dans la journée, ce qui aurait vraiment fait trop. Je n'avais pas l'intention d'aller voir les deux japoniaiseries qui me semblaient sans intérêt (même si j'avais pris une contremarque pour Gin-iro no kami no Agito) et j'avais déjà vu Renaissance dont les qualités n'étaient pas suffisantes pour me donner envie de le revoir, même s'il s'agissait d'un bon film. Quand aux avant-premières et autres programmes spéciaux, rien ne me motivait assez cette année ou ça passait le samedi, journée où j'avais prévu d'être à des centaines de kilomètres d'Annecy. J'avais bien une place pour Monster House mais devant les ridicules mesures de sécurité (obligation de laisser les appareils photos à l'extérieur dans une consigne improvisée n'inspirant aucune confiance, filtrage et fouille des sacs à grand renfort de barrièrage, le tout supervisé par un groupe d'armoires à glace en costard-oreillettes), j'ai boycotté ce qui serait de toute façon à mes yeux une merdasse 3D commerciale amerloque (même si ça peut être très bien, le synopsis a l'air intéressant et je peux être bon public devant l'ultra-formaté) et donné mon ticket à une dame de l'organisation du festival qui était toute contente d'avoir la possibilité de voir le film.
Wallace and Gromit The Curse of the Were-Rabbit - Royaume-Uni (1H22' - Pâte à modeler)
Les affaires de Wallace et Gromit n'ont jamais été si florissantes que depuis qu'ils se sont lancés dans un produit antinuisibles humain et écologique. Mais quand une mystérieuse bête gigantesque s'attaque aux potagers de la ville, au risque de gâcher le grand concours annuel de légumes, leurs méthodes originales et leur système de lutte contre les nuisibles sont mis à rude épreuve.
Excellent, génial, les studios Aardman à leur meilleur. J'ai vraiment adoré ce film que j'avais prévu de voir à Annecy de longue date. Tout y est irréprochable, l'histoire, les gags, l'animation. Pour moi, c'est celui qui méritait le plus de recevoir le cristal (même si je n'ai pas vu la plupart des autres films), même s'il n'a pas besoin de distinction, sa carrière cinématographique étant terminée.


Le FIFA 2006 est donc terminé, rendez-vous à l'édition 2007. Et oui, ce ne sont pas quelques contrariétés qui vont m'empêcher d'y retourner l'année prochaine, l'ambiance y est toujours aussi plaisante et c'est un réel plaisir d'y passer une semaine.